séance avec débat
est également présenté sur RADIO TINTOUIN
cinématographiques vierzonnaises :
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Bonne écoute.
Jean-Luc
FIRST COW
de Kelly Reichardt «
FABLE »
Ceci paraît à l'écran en préambule
du film.
The bird a nest, the spider a web, man
friendship.
« l'oiseau un
nid, l'araignée une toile, l'homme l'amitié » ainsi l'essentiel pour l'homme serait
l'amitié. Ceci paraît évident à la lecture de ce film curieux, faux western,
belle histoire d'amitié entre deux hommes.
Que dire du
titre ?
Film inspiré par le livre de Jonathan Raymond « Half Life » ( demi-vie)
DEMI- VIE La période (ou demi-vie) est le temps nécessaire pour que
la moitié des atomes se désintègrent naturellement. Cela ne dépend pas de
l'environnement (température, pression) mais c'est une propriété liée à
l'élément radioactif -
Dans le
roman ce sont deux amies qui découvrent les cadavres. Quand le passé et le
présent se rejoignent pour former une seule vie. Sacrée celle-ci, comme celle
de la salamandre quand l’on retourne afin qu’elle ne meure pas retournée sur le
dos. Visiblement on passe de la mort à la vie dès les premières
images avec les pieds de mouton qui semblent pousser aujourd'hui sur la terre
qui recouvre les cadavres depuis 170 ans.
Noter. Il n'y a pas de
vache dans le livre et pourtant dans le film elle est incontournable.
MUSIQUES EN IMAGES.
Kelly Reinhardt nous
propose en images une « Symphonie du Nouveau Monde » ode à l’Oregon si
magnifique et en même temps un « Requiem » annoncé pour une terre que l’on va
spolier et pour les hommes qui l’habitent , y compris bien sûr nos deux héros
trouvés morts côte à côté, inséparables
.
Quant à la vraie musique de la bande son, c’est une petite
musique de nuit enchanteresse qui souligne la magie des lieux tant aimés par la
cinéaste
FABLE
Quand un des
protagonistes déclare que « l’histoire n’est pas encore arrivée
jusqu’ici » la réalisatrice semble déclarer que dans cette « terre
d’abondance » mentionnée aussi dans un dialogue, tout était possible. Cependant
on entend aussi l'annonce menaçante de la loi du marché capitaliste prêt à
dilapider toutes les ressources naturelles (il n’y a déjà presque plus de
castors donc plus de fourrures de castor pour le marché européen ; un capitalisme
sans éthique est à l’horizon, tout peut être calculé, même le prix d’un homme)
L’homme pilleur prend ce qu’il peut quand il peut sans arrière- pensée pour
l’avenir. Cela nous fait penser à un discours qui nous est familier aujourd’hui
n’est-ce pas ?
FAUX WESTERN
Des allures de
western mais un anti-héros parfait.
Qui a vu John Wayne
prend le balai pour faire le ménage, dire « merci » en prenant son
verre de bourbon, tousser dès la première gorgée, cueillir des fleurs pour
décorer sa cabane en bois ?
Qui a vu John Wayne cajoler un bébé ?
TOUT FAUX John me dit
Jean-François. Dans « Le fils du désert » John Wayne
rentre au saloon un bébé dans les bras. Bravo Jean-François
Film original, inclassable que j’ai trouvé délicieux ainsi
que la majorité de la salle.
.
Trois bémols. La très mauvaise traduction dans les
sous-titres, l'accent trop parfaitement britannique du trappeur chinois et
les prises de vue de nuit trop sombres pour plusieurs spectateurs.
FABLE DES RESSOURCES NATURELLES infos
Chaque année, le groupe de
réflexion Global Footprint Network détermine la date à laquelle l'humanité a
épuisé toutes les ressources naturelles que la Terre peut produire au cours
d'une année entière. Le confinement induit par l'épidémie de Covid-19
avait en 2020 repoussé le Jour du dépassement de plus de trois semaines par
rapport à l'année 2019. Ce phénomène était dû à la "contraction
de l'empreinte écologique mondiale" que Global Footprint
Network évaluait alors à 10%. L'humanité avait bien utilisé autant de
ressources biologiques que ce que la Terre peut régénérer pendant l’année, mais
elle l'avait fait moins rapidement. En 2021, le Jour du dépassement est presque
remonté autant dans le calendrier qu'en 2019 (26 juillet). A partir de ce 29
juillet, l'humanité pressure abusivement les ressources de la Terre et
fonctionnera "en déficit écologique"
jusqu'à la fin de l'année. Nous utilisons actuellement 74% de ressources en
plus que ce que les écosystèmes de la planète peuvent régénérer ce qui
correspond à 1,7 Terre. Global Footprint Network explique cette nouvelle
date par "l’augmentation de 6,6 % de l’Empreinte carbone par rapport
à l’année dernière, ainsi que la diminution de 0,5 % de la biocapacité
forestière mondiale due en grande partie au pic de déforestation en Amazonie". "Rien
qu’au Brésil, 1,1 million d’hectares ont été perdus en 2020 or les estimations
pour 2021 indiquent jusqu’à 43 % d’augmentation de la déforestation par rapport
à l’an dernier", ajoute le groupe de réflexion.
IMMIGRATION
AU XIX siècle en Amérique (infos)
Avant la fin du siècle, il
n'existe pas réellement de codes de loi se rapportant à l'immigration même si
des régulations existent bel et bien dans les faits. Entre 1819 et 1840 environ
743 000 immigrés arrivent aux États-Unis. Parmi eux plus de 80 %
d'Irlandais (335 000), d'Allemands (155 000) et de Britanniques (103 000). La ruée vers l'or de 1848 (the
forty-eighters ou 48ers) en Californie favorise l'immigration de dizaines de milliers de
personnes d'Europe (majoritairement français), Hawaï, Chine, Australie,
Mexique, Pérou, etc. Ceci n'alla pas sans tensions avec les Amérindiens (100 000 décès jusqu'en 1868).[réf. nécessaire]
Entre 1840 et 1860 plus de 4
millions d'Européens sont arrivés aux États-Unis. 75 % d'entre eux
venaient d'Irlande et d'Allemagne. Entre 1841 et 1850 : 781 000
Irlandais, 434 000 Allemands, 255 000 Britanniques, 77 000
Français rejoignent les États-Unis. Entre 1850 et 1860 : 951 000
Allemands, 914 000 Irlandais, 317 000 Britanniques, 76 000
Français. En 1850 le nombre de personnes nées à l'étranger était de 2.200.000,
en 1860 il passe à plus de 4 000 000. La différence de migration entre
le siècle et avant est que désormais les migrants ne fuient plus
tellement l'intolérance religieuse européenne, mais qu'ils cherchent à faire
fortune aux États-Unis. En 1853 le voyage depuis l'Europe jusqu'à l'Amérique
restait très dur : en 1853, 14 Norvégiens décrivent un horrible voyage à
bord d'un vaisseau anglais où les marins traitent les passagers pires que des
chiens, où les femmes et filles sont constamment menacées de viol, les scènes
de bagarre générale lors des distributions de nourriture sont
quotidiennes, 17. New York est le port où arrivent plus de 60 % des
migrants ; le deuxième port le plus important est La Nouvelle-Orléans. En
1860, les immigrés forment la majorité de la population dans les villes de New
York, San Francisco, La Nouvelle-Orléans et Chicago. Les immigrés débarqués à
New York empruntaient ensuite le chemin de fer jusqu'à Buffalo et poursuivaient
jusqu'à Chicago et San Francisco selon leurs ressources, mais beaucoup
restaient dans leur port de débarquement par manque de moyens, surtout les
familles17,18. Les villes du Nord du Midwest (Saint-Louis, Milwaukee, Cincinnati) accueillirent beaucoup de migrants après l'achèvement du canal
Erié en 1825 (axe La Nouvelle-Orléans Mississippi Ohio Grands Lacs) ; ces
villes étaient connues pour leur grandes communautés allemandes et
scandinaves18.
Après 1854 les Allemands formèrent
le plus important groupe d'immigrés jusqu'en 189119. De 1881 à 1890,
1 400 000 Allemands entrent aux États-Unis, soit un tiers de
l'immigration totale européenne. L'année 1882 avec 250 000 entrées en
constitue l'apogée20. 80 % d'entre eux s'établissent dans le quart
Nord-Est des États-Unis20. En 1900, les Allemands formaient le groupe le plus
important d'étrangers dans les États de Californie, Wisconsin, Kansas,
Missouri, New Jersey, New York et 20 autres États. Seuls les Irlandais les
dépassaient en nombre à Boston et Philadelphie. Les Irlandais constituaient le
groupe immigré le plus pauvre du pays ; ils avaient fui les grandes
famines irlandaises du siècle.
En 1862, la Homestead Act joue un rôle éminent dans la conquête de l'Ouestaméricain en favorisant l'immigration et l'occupation du sol.
Durant cette période, le pays connaît une extraordinaire croissance
démographique liée à l'immigration, avec 31 millions d'habitants en 1860, 62
millions d'habitants en 1890, 75 millions d'habitants en 1900 et 105 millions
d'habitants en 1920. Pour la première fois en 1890, il entre aux États-Unis
autant de Latins et de Slaves que de Britanniques, Scandinaves et Germaniques21.
Pour maintenir les salaires aussi
bas que possible, le patronat américain fait pression sur les responsables
politiques pour que ceux-ci favorisent l'immigration et ainsi placent les
travailleurs en concurrence permanente pour les emplois existants. Le Congrès
vote une loi permettant aux industriels d'importer une main-d’œuvre étrangère
légalement liée à son emploi jusqu'au remboursement complet du prix de la
traversée22.
Le est voté le premier Immigration Act[ souhaitée] qui impose une taxe de 0,50 par immigrants.
L'argent récolté devait servir à payer les frais de régularisation de
l'immigrant. Cette loi a aussi donné le pouvoir aux autorités de refuser
l'entrée aux personnes jugées indésirables. Cet argent a aussi servi à payer
les agents de l'immigration et les organismes fédéraux indépendants
d'immigration. Cette loi est complétée par celle de 1891[ souhaitée] qui établit définitivement la supervision fédérale de
l'immigration et renforce les dispositifs relatifs à l'exclusion des personnes
indésirables.
La politique en faveur de
l'immigration adoptée par les États-Unis avant la popularisation de l’avion est
symbolisée par l'ouverture d'Ellis Island en 1892 qui marque la mise en place d'un dispositif
d'accueil des immigrés23.
John
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