séance avec débat
est également présenté sur RADIO TINTOUIN
cinématographiques vierzonnaises :
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Bonne écoute.
Jean-Luc
L’article 1er de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen pose le principe de la liberté et de l’égalité en droit, mais aussi, dans une seconde phrase moins connue, il énonce le principe selon lequel « les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune».
On peut s’interroger sur la signification de cette seconde phrase de l’article 1er du texte de 1789, aujourd’hui, alors que l’économie de marché, et en particulier les marchés financiers, imposent des distinctions sociales qui ne semblent reposer que sur l’argent. Il est aussi essentiel de se questionner sur le contenu même de l’utilité commune et de sa place dans une société de marché.
Avec ce texte nous sommes clairement au centre du débat proposé par CINE RENCONTRES hier soir en présence du producteur du film Thibault Lhonneur.
Le hasard des procédés parlementaires réunit Francis Ruffin, élu des Insoumis et Bruno Bonnell élu LREM et entrepreneur, dans une commission parlementaire créée pour étudier les conditions de travail des personnes travaillant dans les métiers du lien. Ce tandem improbable, idéologiquement aux antipodes, va devoir collaborer et rédiger un texte proposant de nouvelles règles pour améliorer les conditions de travail de ces travailleurs, dans la grande majorité des travailleuses, dits « invisibles » . On montrera les auxiliaires de vie venant en aide aux personnes âgées, des AESH facilitant l'insertion scolaire des enfants handicapés, le personnel de service qui nettoie nos hôpitaux et les bureaux des parlementaires entre autres. Des emplois du temps fractionnés, saucissonnés, une course contre la montre avec des badges pour contrôler les temps passés à chaque prestation. Est-ce l'économie au service de l'humain ou l'humain au service de l'économie ?
Leur seule reconnaissance, les remerciements d'une enseignante à la fin de chaque journée passée en classe au côté d'un enfant handicapé, le sourire d'une vieille dame qui attend sa seule visite de la journée, quand sa visiteuse sonne à la porte. Ce ne sont pas les 900 euros en moyenne de salaire qui peuvent les réconforter et c'est ainsi que de jour en jour les rangs des « travailleurs pauvres » grandissent au grand dam de François Ruffin qui voudrait voir un service public pour tous ces métiers, avec un statut national, une grille de salaires décente, et une indispensable formation diplômante. Chose acquise dans la ville de Dieppe qui propose un service municipal revalorisé et des professionnelles qui ont retrouvé leur dignité dans ces métiers qu'elles aiment. Faire accepter le mot « dignité » sera d'ailleurs le seul acquis de la proposition de loi proposée par la commission, tout le reste étant rejeté en bloc .
Des métiers les plus accidentogènes connus, des « soldats qui fabriquent leurs propres armures » telle cette infirmière qui coud des blouses anti-covid pour ses camarades de l'hôpital après sa journée de travail. Remarquable la force et la foi de ces femmes, admirable la gratitude et la dignité des personnes assistées, étonnante la complicité RUFFIN BONNELL dans laquelle l'humanité l'emporte sur l'idéologie.
Non, personne n'a le monopole du cœur, non l'humain ne doit pas être un marché comme les autres, oui la précarité est un choix politique, oui Ruffin et d'autres continueront le combat au son de « On the road Again » et de « La Tendresse » entendus dans le film.
La Tendresse
https://www.youtube.com/watch?v=SYIlgS6m8hg
On peut vivre sans richesse
Presque sans le sous
Des seigneurs et des princesses
Y en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse
On ne le pourrait pas
Non non non non
On ne le pourrait pas
On peut vivre sans la gloire
Qui ne prouve rien
Être inconnu dans l'histoire
Et s'en trouver bien
Mais vivre sans tendresse
Il n'en est pas question
Non non non non
Il n'en est pas question
Quelle douce faiblesse
Quel joli sentiment
Ce besoin de tendresse
Qui nous vient en naissant
Vraiment, vraiment, vraiment
Le travail est nécessaire
Mais s'il faut rester
Des semaines sans rien faire
Hé bien, on s'y fait
Mais vivre sans tendresse
Le temps nous paraît long
Non non non non
Le temps nous paraît long
Dans le feu de la jeunesse
Naissent les plaisirs
Et l'amour fait des prouesses
Pour nous éblouir
Oui mais sans la tendresse
L'amour ne serait rien
Non non non non
L'amour ne serait rien
Quand la vie impitoyable
Vous tombe dessus
On n'est plus qu'un pauvre diable
Broyé et déçu
Alors sans la tendresse
D'un cœur qui nous soutient
Non non non non
On n'irait pas plus loin
Un enfant vous embrasse
Parce qu'on le rend heureux
Tout nos chagrins s'effacent
On a les larmes aux yeux
Mon dieu, mon dieu, mon dieu
Dans votre immense sagesse
Immense ferveur
Faites donc pleuvoir sans cesse
Au fond de nos cœurs
Des torrents de tendresse
Pour que règne l'amour
Règne l'amour
Jusqu'à la fin des jours
John
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Tendresse_(chanson)
Même titre, autres chansons:
Brel
https://www.youtube.com/watch?v=1AEQoM0K8nE
Guichard
https://www.youtube.com/watch?v=Oo_U0HYi2jo
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CINE RENCONTRES.
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