séance avec débat
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est également présenté sur RADIO TINTOUIN
9h15 12h15 14h15 16h15 17h25
cinématographiques vierzonnaises :
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Bonne écoute.
Jean-Luc
« Entre la vie et la mort , les femmes choisissent la liberté » c’est ainsi que s’exprime Chantal Birman ,la sage-femme qui est le personnage central de ce documentaire. Personnage terriblement fort et admirable dans son combat pour la dignité et la vie même des femmes. On comprend aisément pourquoi Aude Pépin était bouleversée par sa rencontre avec elle et donc comment ce qui devait être un article dans un magazine est devenu un film. En présentant son documentaire , la réalisatrice évoque la nécessité de parler d’un sujet tabou, le post-partum. Taboues aussi des statistiques choquantes, chaque année , il y plus de jeunes mères qui se suicident que de femmes qui meurent en couches. Des bébés nouveaux-nés fragiles sont connus mais l’on ignore la fragilité des mères « nouvelles-nées. »
Observant la sage-femme dans un formidable travail d’écoute scrupuleusement respectueux du cheminement de la nouvelle mère avec son bébé, on voit se tisser un dialogue triangulaire. Pas de leçons, pas de manipulation ni de démagogie, c’est la rencontre qui permet d’avancer. Cette rencontre nécessite du temps, c’est aujourd’hui ce qui manque dans un système de santé de plus en plus Taylorisé. Le bébé et la mère ne sont pas des objets calibrés, pesés, emballés pour rentrer dans les cases des programmes des ordinateurs, mais des êtres certes corporels et mesurables mais surtout beaucoup plus avec une vie psychique et un devenir en constante évolution. Respecter cet ensemble donne aux partenaires la possibilité de découvrir leur nouvelle vie et la manière dont le bébé peut s’armer au mieux pour déterminer ce dont il a besoin. Chantal Birman insiste beaucoup sur le fait que la maman ne peut pas tout donner à l’enfant et on voit la souffrance de beaucoup de jeunes femmes totalement tétanisées devant leur sentiment d’être asservies et dépassées 24 h sur 24. Il y a aussi des mères prématurées dont on ne parle jamais. Encore une fois on ne donne pas de réponse unique , pas de recette miracle mais la simple indication d’un chemin des possibles à explorer.
Chantal Birman a fait du droit à l’avortement le combat de sa vie et ce n’est pas en prenant sa retraite à 70 ans qu’elle va tout lâcher. Elle se sent obligée de militer et exhorte les jeunes sages-femmes en formation à faire de même.
MÊME PAS PEUR. Dans le film on aperçoit brièvement deux hommes , dans la salle de cinéma j’étais tout seul entouré de femmes. Cela pose question sur la place des pères.
JOHN
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