13ème séance avec débat
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REFUGIADO
Film argentin de Diego Lerman avec Julieta Diaz, Sebastián Molinaro (2015, 1h33)
JEUDI 23 NOVEMBRE 2017 (CINE DEBAT)
20H30
Semaine de la violence faite aux femmes
entrée gratuite
Semaine de la violence faite aux femmes
entrée gratuite
Un père menaçant, une mère qui fuit avec son fils,…
Laura et son fils de 7 ans quittent précipitamment leur appartement de Buenos Aires pour échapper à l'emprise d'un père menaçant. Les deux fugitifs partent alors à la recherche d'un refuge et d'une nouvelle vie...
Le film fut une excellente rampe de lancement pour un débat qui a tenu toutes ses promesses, avec des qualités d’informations exceptionnelles et des témoignages vécus d’une force non moins exceptionnelle. Parfois avec des résonances fortes entre les deux, et parfois aussi avec des hiatus bien compréhensibles. Car si beaucoup est fait, et utilement, si des progrès importants ont bien été accomplis, il reste tellement à faire que le manque de moyens est ressenti comme de plus en plus insupportable. On a bien rappelé que la civilisation n’avançait pas seulement avec de beaux discours et de bonnes intentions, mais aussi avec des moyens réels et des budgets à la hauteur des objectifs fixés.
On s’est vite rendu compte que si le film fonctionnait sur des moyens minimalistes, ces moyens étaient intelligemment et efficacement utilisés. Les mêmes procédés que Maurice Tourneur imposait dès 1942 avec son film référence La Féline : ne rien montrer, tout suggérer, contraindre le spectateur à s’identifier à tout moment avec les personnes menacées. C’est aussi l’occasion de rappeler, dans ce processus, l’importance de la bande son, et les bruits étouffés et inquiétants viennent renforcer les images rapides et floutées qui viennent brouiller notre vision au moment où on cherche instinctivement à se rassurer. Et si on est un hommes, macho ou non, c’est une expérience bien étonnante à laquelle on est amené à se livrer, à savoir se sentir vulnérable, non pas devant un groupe de brutes ou un gang de bandits lourdement armés, mais devant, simplement, un autre homme assez quelconque qui vous poursuit. De quoi se rendre compte, on ne peut plus concrètement, de l’inégalité de fait à être un homme ou une femme dans une société qui présente ce type de danger. Et encore une fois, cette émotion ressentie au cours du film n’a pas manqué de se transmettre tout naturellement et avec une grande force au débat qui s’en est suivi.
A noter aussi le surcroît de frisson que fait passer la présence de l’enfant dans des situations critiques. On a vu cela dans de nombreux films de guerre, et aussi assez récemment dans le film De l’autre côté du mur qui nous a valu une séance exceptionnelle, avec un très nombreux public scolaire encadré par les professeurs d’allemand.
29
novembre 2014
31
janvier 2017
Une remarque très pertinente en effet:
Pardon de réagir "après coup".. Mais il vaut mieux tard que jamais!!
A propos de « Refugiado ».
Il y aurait un autre film à faire après celui là - qui se consacre surtout à la problématique de
l'enfant – pour tenter de sortir de cette impasse où un couple adulte est engagé dans une relation ô
combien malsaine, un attachement destructeur, mortifère… Ne faudrait-il pas s'intéresser à
l'agresseur, en l'occurrence, ici, le père.. On ne gagne rien à le réduire à l'ennemi absolu, une entité
terrible, mythique comme s'il était impossible de faire bouger quoique ce soit de cette horreur ! Est-il
choquant de dire qu'il souffre lui aussi ? Tous les hommes qui battent leur femme ne sont pas des
pervers – dans ce cas des changements sont très difficiles en effet – ils ont souvent été eux-mêmes
victimes de malversations graves. Cela a été d'ailleurs évoqué a minima au cours du débat quand
quelqu'un a imaginé l'avenir de l'enfant.
Donc, pour essayer de dénouer cette fatalité, n'oublions pas en protégeant les victimes de soigner
l'agresseur. Il n'a pas été question de groupes de paroles pour les pères qui souffrent de leur
violence. Je regrette de ne pas avoir réagi à temps pour poser la question !
Dorine B.
Le même thème, dans des films récents:
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| Berry républicain 27 septembre 2017 |
Des sigles et des adresses:
CCAS VIERZON Centre Communal d'Action Sociale
AJCV Association des Jeunes Créateurs Vierzonnais
CIDFF du Cher Centre d'Information des Droits des Femmes et des Familles
Réaction en fin d'année: positif et à refaire !
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| Berry républicain 28 12 2017 |
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http://cinelumiere-vierzon.info/
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Précision utile: les séances Ciné Rencontres sont ouvertes à tous, et pas seulement aux membres de l'association. Même chose pour notre pot d'après débat.
Facile de nous trouver. Il suffit de taper "cinégraphe" sur Google par exemple...
(capture d'écran du 27 septembre 2017).
Tiens... tiens... "abondante et variée"... Et si Ciné Rencontres y était un peu pour quelque chose en fin de compte?...
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