jeudi 18 septembre 2025

VALEUR SENTIMENTALE

                                                                                                

  séance avec débat



  




VALEUR SENTIMENTALE
(VO)

20 août 2025 en salle | 2h 13min | Comédie, Comédie dramatique, Drame
De Joachim Trier 
| Par Joachim Trier, Eskil Vogt
Avec Renate Reinsve, Stellan Skarsgård, Inga Ibsdotter Lilleaas
Titre original Sentimental Value



JEUDI 18 SEPTEMBRE 2025

20h30








Bonjour à toutes et tous,
Au cinéma jeudi 18 septembre à 20h30 le film "VALEUR SENTIMENTALE" de Joachim Trier. 

Ce film sera rediffusé en VOSTF
vendredi 19 septembre à 16h10,
Dimanche 21 septembre à 10h50 et à 20h,
lundi 22 septembre à 18h30,
mardi 23 septembre à 18h00.

Prochains Ciné Rencontres:








Edwige




Synopsis

Tout public

Agnes et Nora voient leur père débarquer après de longues années d’absence. Réalisateur de renom, il propose à Nora, comédienne de théâtre, de jouer dans son prochain film, mais celle-ci refuse avec défiance. Il propose alors le rôle à une jeune star hollywoodienne, ravivant des souvenirs de famille douloureux.









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en vous rendant sur cette page:

https://cinegraphe.blogspot.com/2015/03/commentaire-mode-demploi.html#more

(Vous trouvez aussi un rappel simplifié en bas de chaque page)


    On a évoqué Bergman et fait référence à Tchekhov, « La  Mouette » est mentionnée dans le film et l’atmosphère tchekhovienne très présente. Un adhérent a suggéré de regarder la relation entre Ingmar Bergman et Ingrid Bergman,  mais ….
Il n'y a aucun lien de parenté entre Ingmar Bergman et Ingrid Bergman. Les deux célébrités suédoises partagent le même nom de famille, ce qui a souvent créé la confusion, alimentant même des rumeurs sur leur relation. Leur unique collaboration fut le film Sonate d'automne (1978), marquant la fin de carrière de l'actrice et sa seule collaboration avec le réalisateur. 
    Un spectateur parle du «  plus beau film qu’il ait vu à ciné-rencontres, on admire sa virtuosité et son scénario ». Des acteurs admirables, une caméra parfaite, une bande-son remarquable et un personnage qui s’impose dès les premières images, la maison. Totalement personnifiée, cette maison qui exhibe  dès sa construction une vilaine fissure verticale, et qui regarde la famille quitter les lieux, « la maison les perdait de vue ». Si la maison les perd de vue elle ne les oublie pas pour autant et tous les rires, les pleurs, les rêves et les cauchemars sont retenus dans les murs. Les cris et chuchotements,les colères et les disputes des parents des deux filles, ces fissures deviennent des cicatrices dans les souvenirs des enfants trop souvent privées d’un père cinéaste souvent absent pour son travail. Patriarche absent, vieux beau, resté séducteur insatiable qui revient après le décès de son ex-épouse pour tourner un dernier film.
     Un nouveau mur s’érige en face de lui, sa fille Nora l’actrice, qui refuse de jouer dans son film. A partir de là la vie et le film se confondent et par des tours de passe-passe nous évoluons de l’un vers l’autre sans toujours pouvoir se situer, et cet effet-là sera conduit magistralement jusqu’aux dernières images.     
   Une mise en abyme permanente qui pose énormément de questions concernant la capacité du cinéma et le théâtre de capter et de transmettre les émotions et les sentiments de la vraie vie. « Valeur sentimentale » se dit souvent d’un objet perdu sans valeur pécuniaire particulière mais qui compte plus que tout dans les yeux du perdant. Est-ce la maison, l’amour des parents dans une réciprocité parents enfants, la possibilité de se construire dans un environnement familial sécurisant pour mieux se projeter dans un avenir équilibré ? A chacun son interprétation. A voir et revoir.
John

Le film nous plonge dans des abîmes psychologiques où se mêlent de multiples références, notamment scandinaves et russes. 
Même si un classement est d’emblée incongru, on commencera sans doute par le réalisateur Ingmar Bergman (la Suède) et l’actrice Liv Ullmann (la Norvège). De leur union naîtra une fille, la romancière Linn Ullmann, qui racontera ce que fut pour elle ce lien père-fille particulier. Est-ce à elle que pensait Loucif, en lançant la discussion sur ce thème délicat : y a-t-il une fatalité qui voudrait que la relation d’un grand créateur avec ses filles soit nécessairement aussi tourmentée ? Dans le film, il apparaît aussi qu’en dehors de cela, Nora a bien d’origine un tempérament tourmenté. Pour compléter les renseignements biographiques, disons qu’Ingmar Bergman a eu 5 filles : en dehors de Linn, il y eut, dans le cadre de ses 5 mariages, 4 autres filles, à savoir Léna Bergman (actrice), Eva Bergman (réalisatrice), Anna Bergman (actrice), Maria von Rossen (écrivaine). Puisque le prénom Ingrid est mentionné dans le film, on pense évidemment à Ingrid Bergman (la Suède), que Jean-François a mentionné avec enthousiasme. Et John a bien raison de préciser que son lien avec le patronyme d’Ingmar Bergman n’est rien d’autre qu’une homonymie. Pour la profondeur psychologique et l’attention portée aux femmes, la référence qui se présente spontanément est Henrik Ibsen (Norvège). 
Du côté slave, la référence explicite est Anton Tchekhov (la Russie) puisque La Mouette est citée. Le personnage de Nina, qui se voulait actrice, entre-t-il en résonnance avec le personnage de Nora ? C’est peut-être aller un peu loin. Les tourments psychologiques, les interrogations sur les artistes et leur art, en revanche, paraissent pertinents. Cela dit, on peut laisser son imagination errer librement. On peut même penser - sachant qu’il y en aurait une de trop ! – aux Trois sœurs du même auteur : aspiration au retour dans la maison de l’enfance heureuse, après la mort du père. Et puis, par certains aspects, l’univers de Dostoïevski n’est pas si loin. Mais ne poussons pas trop… et revenons au titre. Entre valeur financière et valeur sentimentale (dans le film le grand vase rouge) j’ai bien sûr  tout de suite pensé à la luge de marque « Rosebud » avec laquelle jouait Charles Foster Kane enfant. 
Jean-Marie



Un père et sa fille habitent les mondes de l’enfance. Il lui parle avec respect et sérieux, comme à une grande personne, il l’entraîne dans des univers magiques débordants de vie et d’humanité. Il est le grand cinéaste de l’enfance et travaille sur Pinocchio. Un jour, la petite fille devient une jeune femme et l’enchantement disparaît. Elle comprend que la rupture avec l’enfance est inéluctable et a le sentiment qu’elle ne sera plus jamais à la hauteur de son père. Alors elle commence à lui mentir et se laisse aller, jusqu’au bord du gouffre. Le père ne fera pas semblant de ne pas voir. Il sera là pour elle, tout le temps qu’il faut.




Pansy est rongée par la douleur physique et mentale et son rapport au monde ne passe que la par colère et la confrontation. Son mari Curtley ne sait plus comment la gérer, tandis que son fils Moses vit dans son propre monde. Seule sa sœur, Chantal, la comprend et peut l’aider.
















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 Tarif de 5,50 euros sur présentation de la carte d'adhérent de Ciné-rencontres à la caisse.  (Ce tarif est appliqué uniquement sur les films sélectionnés dans le programme de Ciné-rencontres.)
N'hésitez pas à nous la demander.
Rappel du tarif d'adhésion: 10 euros pour un an (de date à date) avec possibilité d'affilier 2 personnes si on le souhaite pour ce montant (chacune aura sa carte, ce qui revient à 5 euros l'adhésion avec cette option couple" au sens très large: amis, relations,...). 5 euros pour étudiant ou chômeur (possibilité également d'adhésion "couple", ce qui revient alors à 2,50 euros).
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Vous pouvez remplir cette fiche chez vous, après l'avoir copiée et collée (par exemple) dans un traitement de texte (Word,...). 


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Précision utile: les séances Ciné Rencontres sont ouvertes à tous, et pas seulement aux membres de l'association. Même chose pour notre pot d'après débat.







Facile de nous trouver. Il suffit de taper "cinégraphe" sur Google par exemple...
(capture d'écran du 27 septembre 2017).










Tiens... tiens... "abondante et variée"... Et si Ciné Rencontres y était un peu pour quelque chose en fin de compte?...



RADIO TINTOUIN




Radio Tintouin
Auberge de jeunesse
1 place F. Mitterrand
18100 Vierzon

02.48.75.30.62
www.radiotintouin.org


Nous y sommes régulièrement invités pour présenter le jour-même de sa projection le film du vendredi soir. 
Le film de la semaine est chroniqué (annoncé) par John et/ou Edwige et/ou moi (selon disponibilités) cinq fois dans la journée du vendredi où le film passe. 

Horaires des annonces Ciné Rencontres le vendredi:

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