séance avec débat
est également présenté sur RADIO TINTOUIN
cinématographiques vierzonnaises :
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Bonne écoute.
Jean-Luc
Contes du hasard et autres fantaisies. De Ryusuke Hamaguchi
La traduction du titre japonais du film serait plutôt « Hasard et Imagination », ce qui nous rapproche davantage d’un thème central de ces contes philosophiques, la notion de l’aléatoire dans la trajectoire d’une vie. Le temps d’une vie insaisissable dans son passé, aperçue dans le bitume qui défile dans cette lunette arrière de la voiture chère déjà au réalisateur dans « Drive my car ».
Insondable dans son futur, représenté par ce tunnel noir dans lequel on plonge, toujours en voiture. Seul le présent compte, le présent et ses mots dans des dialogues ciselés, taillés comme des diamants et présentés dans un écrin de théâtre filmé avec le regard confirmé d’un grand cinéaste. Faut-il que ces dialogues sonnent juste pour nous tenir en haleine, faut-il que le cinéaste parvienne à poétiser sa vision du monde pour que l’on accepte son jeu. Car il s’agit bien de jouer le monde entre intimité et extimité selon les termes de Serge Tisseron. « l’intimité pénétrante » évoquée dans le premier conte, dans un érotisme torride que l’on retrouvera ailleurs dans le film, érotisme totalement assumé par des femmes japonaises libérées, chères à Hamaguchi.
Ce n’est pas l’extimité occidentale qui, à force de s’étaler sous les projecteurs, nous aveugle et voile une réalité plus terne mais plus en phase avec la solitude existentielle de tout être humain ; non, plutôt une intimité rendue possible par une succession de hasards, de rencontres fortuites. Je pense notamment à la scène de l’escalator qui donnera la possibilité aux protagonistes de jouer leur vie à travers des doublures, des avatars. Personnages plus vrais que ceux qui les jouent et qui, dans un mouvement centripète vont enfouir tous leurs sentiments à l’intérieur d’un volcan prêt à exploser. Dans une société hygiéniste avec le mouvement « no sex », les « love hotels », la vie virtuelle chère aux japonais - on pense au film « Family Romance » et la possibilité de louer des membres de famille - Hamaguchi crie son indignation.
Trois autres thèmes s’imposent : celui de la position de l’écrivain dans la société entre son matériau, les mots, et son public - on pense à Umberto Éco, le thème de la modernité et du risque de voir s’effondrer notre capacité de communiquer avec le crash de nos systèmes informatiques - on pense au Petit Poucet de Michel Serres – et pour finir celui du troisième genre largement développé au Japon, thème que le réalisateur développera peut-être dans un nouveau film.
Un débat long et fourni a suivi la projection. Film à consommer sans modération.
John
Le Hasard et la Nécessité, sous-titré Essai sur la philosophie naturelle de la biologie moderne, est un essai du biologiste Jacques Monod, paru en 1970.
Le titre de cet essai qui traite des avancées de la génétique, de la biologie moléculaire et de leurs conséquences philosophiques, est tiré d'une citation que Monod attribue à Démocrite : « Tout ce qui existe dans l'univers est le fruit du hasard et de la nécessité ». Cet ouvrage propose une réflexion épistémologique critique autour du concept de téléologie dans l'étude du vivant au regard de la biologie moléculaire.
HASARDS OU COINCIDENCES
1998 de Claude Lelouch avec Alessandra Martines, Pierre Arditi, Marc Hollogne
Myriam Lini, une danseuse étoile qui arpente le monde comme une châtelaine, voit sa vie basculer quand elle décide d'avoir un enfant. Elle perd l'homme qu'elle aime et doit accepter de voir sa carrière glisser sur une pente dangereuse. Quelques années plus tard, elle rencontre à nouveau l'homme de sa vie en la personne de Pierre Turi, un habile faussaire. Mais un accident va l'obliger à reconcevoir sa vie...
Clermont-Ferrand, quelques jours avant Noël. Un jeune ingénieur, Jean-Louis, récemment revenu de l'étranger, remarque à la messe une jeune femme blonde et décide qu'elle sera sa femme. Il retrouve par hasard Vidal, un ancien ami, communiste, qui l'invite à un dîner le soir de Noël chez une amie divorcée, Maud. La soirée se passe en longues discussions sur le mariage, la morale, la religion, Blaise Pascal, à trois, puis à deux, mariant également sincérité et séduction, mais au terme de laquelle la barrière platonique ne sera pas franchie. Le lendemain, l'ingénieur aborde la jeune femme blonde, Françoise. À quelque temps de là, il lui propose de l'épouser mais celle-ci hésite car elle vient de sortir d'une liaison avec un homme marié.
Les Contes de la lune vague après la pluie est un film japonais réalisé par Kenji Mizoguchi, sorti en 1953.
Le scénario, écrit par Yoshikata Yoda, Matsutarō Kawaguchi et Kenji Mizoguchi lui-même, est tiré de deux récits du recueil Contes de pluie et de lune d'Ueda Akinari et d'une nouvelle de Guy de Maupassant.
Les Contes de la lune vague après la pluie est considéré comme l'un des meilleurs films de l'histoire du cinéma japonais.
Synopsis
XVIe siècle. Deux villageois ambitieux partent à l’aventure : le potier Genjuro désire profiter de la guerre pour s’enrichir, le paysan Tobei rêve de devenir un grand samouraï. À la ville, Genjuro est entraîné par une belle et étrange princesse dans son manoir où il succombe à ses sortilèges... Pendant ce temps, le malheur fond sur les épouses délaissées : Ohama est réduite à la prostitution, Miyagi est attaquée par des soldats affamés.
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Miss Marx
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