séance avec débat
est également présenté sur RADIO TINTOUIN
cinématographiques vierzonnaises :
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Bonne écoute.
Jean-Luc
LES
INTRANQUILLES de Joachim Lafosse
On comprend très
rapidement le pluriel du titre tant tout l'entourage du personnage principal
bipolaire est broyé par ses comportements excessifs. Sa femme et son fils
constamment aux aguets, vivent dans la peur car il est capable de mettre sa
propre vie en danger ainsi que celles de son entourage. On notera l'excellente
prestation de Leila Bekhti.
Autrement appelé
maniaco-dépressif, le bipolaire vit dans l'excès. L'article à la fin de mon
papier semble digne de confiance et décrit bien la condition.
Une spectatrice a évoqué le peintre Gérard
Garouste :
"L'Intranquille. Autoportrait d'un fils, d'un peintre, d'un
fou", de Gérard Garouste .
Un lien évident s'impose d'autant plus que
le héros du film est peintre.
"Etre heureux est dangereux pour moi, note-t-il, être
en colère aussi. L'émotion forte m'est interdite. Elle bouscule trop de choses
dans ma tête aux pensées et aux souvenirs mal accrochés. Une crise
s'annonce." Garouste l'écrit comme une évidence : les crises
interrompent la création, qui se fait contre ces moments de délire et non grâce
à eux, contrairement à une idée reçue dont Van Gogh est le héros malgré lui.
Dessiner, peindre, graver sont les moyens les plus sûrs de tenir à distance la
menace : l'art ne saurait être pour lui un "métier", car ses enjeux
psychiques et intimes vont bien au-delà des questions de technique et de
succès.
Troubles
bipolaires vidal.fr
Mis à jour : Jeudi 12 Décembre 2019
Cet article, destiné au grand
public et rédigé par un rédacteur scientifique, reflète l'état des
connaissances sur le sujet traité à sa date de mise à jour. L'évolution
ultérieure des connaissances scientifiques peut le rendre en tout ou partie
caduc. Il n'a pas vocation à se substituer aux recommandations et
préconisations de votre médecin ou de votre pharmacien.
Dans les troubles
bipolaires, appelés aussi
bipolarité, maniaco-dépression ou psychose maniaco-dépressive,
les fluctuations de l’humeur sont disproportionnées en intensité et en
durée. Les phases d’excitation et de dépression qui les caractérisent
varient d’une personne à une autre.
Est-il normal d’avoir des hauts et des bas ?
Les changements
d’humeur ne s’expliquent pas toujours par l’influence de facteurs externes
dans la vie affective et professionnelle. L’humeur peut varier pour
d’autres raisons moins facilement identifiables, par exemple la durée du jour
ou des changements hormonaux. Ces fluctuations reviennent parfois
régulièrement, comme c’est le cas pour la dépression hivernale.
Certaines personnes sont plus
sujettes à ces variations cycliques de l’humeur, appelées aussi cyclothymie.
Elles connaissent une alternance plus ou moins régulière de périodes de bonheur
et de tristesse, sans que ce phénomène les empêche de vivre normalement. Tant
qu’elle reste supportable, la cyclothymie n’est pas une vraie maladie.
Les troubles bipolaires,
anciennement appelés psychose maniaco-dépressive, sont caractérisés
par des variations de l’humeur disproportionnées dans leur durée et leur
intensité. La gaieté devient euphorie exagérée, la tristesse s’exprime par
une dépression profonde. Les troubles du comportement qui
accompagnent ces phases désorganisent profondément la vie de la personne
touchée et dégradent ses relations familiales et professionnelles.
Les troubles bipolaires sont une maladie qui peut être grave et qui
nécessite un traitement de longue durée.
Quels sont les symptômes des troubles bipolaires ?
Les symptômes des troubles
bipolaires sont des cycles où alternent des phases d’excitation, également
appelée manie, et de dépression. Ces cycles sont souvent reliés par des
périodes où l’humeur est normale. Ils ont une intensité, une durée et une
fréquence qui varient d’une personne à une autre. L’alternance
des symptômes peut être impressionnante, entre hyperactivité,
agressivité, absence d’inhibition, puis tristesse, accablement et démotivation
totale.
Selon les symptômes, on
parle parfois de troubles bipolaires de type 1 et de type 2. Le trouble
bipolaire de type 1 se caractérise par un ou plusieurs
épisodes maniaques ou mixtes accompagnés ou non d'épisodes dépressifs
majeurs. Le trouble bipolaire de type 2 associe au moins un
épisode dépressif majeur avec une hypomanie.
Qu’appelle-t-on phases d’excitation ou phases maniaques ?
Une personne en phase
maniaque est anormalement euphorique, énergique, hyperactive ou agressive. Elle
est exaltée et conçoit une confiance déraisonnable en elle-même. Elle n’a plus
d’inhibition, fait ou dit ce qui lui passe par la tête, sans se soucier des
conséquences de ses actes et de ses propos. Elle a une très haute opinion
d’elle-même et ne supporte aucune critique. Elle est irritable et s’emporte
pour un rien.
Sa pensée est accélérée. Elle
parle beaucoup, suit plusieurs idées à la fois, passe volontiers du coq à
l’âne. Elle fourmille de projets souvent incongrus, bouge sans arrêt, ne se
sent jamais fatiguée. Elle peut oublier de manger pendant plusieurs jours et
dort peu. Ses pulsions sexuelles sont accrues. Cet état peut durer plusieurs
jours, voire plusieurs semaines.
Certains malades apprécient
ces épisodes maniaques au cours desquels ils se sentent invincibles
et pensent que rien ni personne ne peut leur résister. Quelques-uns se révèlent
d’ailleurs très performants professionnellement ou très créatifs, au cours
d’une phase maniaque. Mais la manie a surtout des conséquences négatives. La personne
peut agir de façon irréfléchie et provoquer de véritables bouleversements dans
sa vie (quitter son emploi ou faire des dépenses inconsidérées, par exemple).
Il arrive que des personnes souffrant de troubles
bipolaires finissent par avoir des démêlés avec la justice pour des délits
commis lors de phases maniaques.
Qu’est-ce que
l’hypomanie ? |
L’hypomanie est
une forme atténuée d’état maniaque. La personne est très énergique, se
comporte impulsivement ou avec imprudence, se querelle fréquemment avec son
entourage. Son état lui est agréable et elle nie être malade d’autant plus
facilement que ses troubles ne perturbent pas trop sa vie quotidienne.
L’hypomanieest souvent un signe précoce de troubles bipolaires. |
Qu’appelle-t-on phases dépressives ?
Lorsque la phase dépressive
se met en place, le découragement s’installe en quelques jours ou en quelques
semaines. Plus la phase maniaque a été haute, plus la dépression sera
profonde. D’hyperactive, la personne devient indifférente à tout, abattue.
Les symptômes sont ceux d’une dépression sévère, tels la tristesse,
l’accablement, le ralentissement de la pensée et des mouvements, la fatigue
constante, la démotivation, les troubles du sommeil et de l’appétit. Ces
manifestations durent deux à trois fois plus longtemps que les phases
maniaques, souvent de plusieurs semaines à plusieurs mois. Les idées
suicidaires sont fréquentes. Le suicide est considéré à tort, par le patient,
comme le seul moyen de se libérer de sa maladie et de ne plus la faire subir à
son entourage.
Qu’appelle-t-on phases mixtes ?
Chez certains malades, il
existe des phases dites mixtes. Pendant ces périodes, la personne présente
simultanément des symptômes de manie et de dépression :
agitation, troubles du sommeil et de l’appétit,
pensées suicidaires, etc. Les phases mixtes s’observent parfois entre la fin
d’un accès maniaque et le début d’un épisode dépressif.
Quelle est la fréquence des cycles ?
Un cycle est constitué d’une
phase maniaque, d’une phase dépressive et éventuellement de la phase normale
qui les sépare. La durée d’un cycle est très variable, allant de quelques
heures à une année ou plus. La fréquence des cycles est également très
variable. La plupart des malades non traités vivent huit à dix cycles
maniaco-dépressifs au cours de leur vie, mais d’autres vivront plusieurs cycles
au cours d’une même année. La maladie est dite à cycle rapide quand la personne
développe plus de quatre cycles dans l’année. Les traitements et les conditions
de vie influencent la fréquence de répétition des cycles. Un malade bien soigné
et entouré aura plus de chances de voir les cycles s’espacer.
Comment évoluent les troubles bipolaires ?
Quand le traitement de
fond par les régulateurs de l’humeur est efficace, l’intensité et la
fréquence des cycles maniaco-dépressifs diminuent de manière significative, ce
qui permet à la personne de retrouver une vie normale. Après plusieurs mois de
traitement, les cycles peuvent s’espacer jusqu’à disparaître complètement. Pour
cette raison, toutes les personnes souffrant de troubles
bipolaires devraient être traitées.
Sans
traitement, les cycles se poursuivent et leur fréquence peut s’accélérer.
L’intensité des phases maniaques et dépressives peut également s’aggraver. Dans
certains cas, les personnes malades développent
des symptômes de psychose, d’hallucinations et de
délire, défendant avec insistance des croyances fausses et illogiques malgré
l’évidence du contraire. Les complications des troubles
bipolaires sont multiples. En l’absence de traitement, on estime que
25 % des personnes souffrant d’un trouble bipolaire font une ou plusieurs
tentatives de suicide. Les risques d’alcoolisme et de toxicomanie sont
importants et les troubles du comportement associés peuvent avoir des
conséquences graves, allant jusqu’au divorce, au licenciement ou à
l’emprisonnement.
John
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