séance avec débat
20h30
Bonjour à toutes et tous,
Beaucoup de films à l'affiche du ciné-lumière de Vierzon en cette période du festival de Cannes.. à ne pas manquer.
et bien sûr notre prochaine séance de ciné-rencontres vendredi 16 juillet à 20h30
Pour toute information, voir le blog
Edwige
Le film (quand notre programme est connu)
est également présenté sur RADIO TINTOUIN
est également présenté sur RADIO TINTOUIN
avec notre adhérent Jean-Luc aux commandes.
Une interview récente sur Radio TinTouin concernant des productions
cinématographiques vierzonnaises :
https://l.facebook.com/l.php?u=https%3A%2F%2Fwww.radiotintouin.org%2F2021%2F06%2Finterview-de-paula-cristina-carmo-da-silva%2F%3Ffbclid%3DIwAR3vLSxa18bDMblcIltvAzZwjzxQDkx0hgEYwEjuxjz965SqEj2L2i2b8OA&h=AT0evR4m7AXwJDbT9lsLlwTlfUb0R8NU_A-GW3q4VPIJCU8xd4ZVYqJpzWtvHhHEwzo5Ja01eTQTVL3te6VNGMccGkDmiWUBNm-Nfu5W9pH_W-VGEWB08eGnPEXVttoHOqibyMtJy9U9H7v_d_N9&__tn__=-UK-R&c[0]=AT0JDiidqP6bBegHCITSWnxR4u8ifQPRPAQjzhqSftkb5GQpOgZ815aQqP62cxv1vb3wEsWlEtbYBxDULkr9w2SxGS-BPTKgxV39oTdGBDhXnEvdliYmiehTwYXXbUhhjGqjukv8I2ckUswEEdsCXoCyYnr7gE8wRF5jYgdFsa3tVjsVwamMRrZnaDf768zl2h5UyKXn
Bonne écoute.
Jean-Luc
cinématographiques vierzonnaises :
https://l.facebook.com/l.php?u=https%3A%2F%2Fwww.radiotintouin.org%2F2021%2F06%2Finterview-de-paula-cristina-carmo-da-silva%2F%3Ffbclid%3DIwAR3vLSxa18bDMblcIltvAzZwjzxQDkx0hgEYwEjuxjz965SqEj2L2i2b8OA&h=AT0evR4m7AXwJDbT9lsLlwTlfUb0R8NU_A-GW3q4VPIJCU8xd4ZVYqJpzWtvHhHEwzo5Ja01eTQTVL3te6VNGMccGkDmiWUBNm-Nfu5W9pH_W-VGEWB08eGnPEXVttoHOqibyMtJy9U9H7v_d_N9&__tn__=-UK-R&c[0]=AT0JDiidqP6bBegHCITSWnxR4u8ifQPRPAQjzhqSftkb5GQpOgZ815aQqP62cxv1vb3wEsWlEtbYBxDULkr9w2SxGS-BPTKgxV39oTdGBDhXnEvdliYmiehTwYXXbUhhjGqjukv8I2ckUswEEdsCXoCyYnr7gE8wRF5jYgdFsa3tVjsVwamMRrZnaDf768zl2h5UyKXn
Bonne écoute.
Jean-Luc
Tarantino, Kubrick, Polanski, Claire Simon et même Franju étaient cités comme possibles influences de Julia Ducournau et il est indubitable qu’elle s’est abreuvée de ces œuvres. Film fantastique ou film d’horreur? Les puristes pencheraient pour le film fantastique tant les artifices employés composent un exercice de style, la réalisatrice récite ses gammes de manière virtuose ce qui convainc une certaine partie du public et laisse de marbre une autre partie. On provoque ad nauseam la réaction, personne ne doit rester indifférent. Le but est atteint avec un film qui se divise en deux parties, un première épisode féminin avec la tueuse en série qui deviendra le fils retrouvé dans la deuxième moitié masculine. Une certaine schizophrénie est à l’œuvre, on rend flous les contours. On cherche l’ambiguïté et sans doute la complémentarité entre les hommes et les femmes. En sursexualisant les femmes dans les danses érotiques autour des voitures dans les premières scènes on joue sur l’outrance et les stéréotypes, scène qui trouvera sa contrepartie dans les danses des pompiers, outrageusement calquées sur un défilé de type gay pride. On joue sur le terrain du transgenre, quitte à choquer les danseurs sursexualisés quand le fils/fille danse comme une femme sur le toit du camion des pompiers devant son « père » joué par Vincent Lindon, dans le rôle d’un commandant des pompiers vieillissant, obligé de maintenir sa masculinité à l’aide d’anabolisants.
On évoque également le transhumanisme dès le début du film avec l’implant en titane. L’homme augmenté est dans les marges et la fécondation ex machina la seule solution car la femme peut être regardée mais pas touchée.
Nous avons regardé. Avons-nous été touchés ? A chacun son avis, à chacun son film.
John
Quels genres ? Aucun, sont tentés de répondre les uns, tant ce film pour eux ne ressemble à rien autre, et même, pour certains, ne ressemble à rien.
A tous ou à peu près tous, répondent les autres, pour les mêmes raisons, et d’ailleurs les genres ne sont pas incompatibles entre eux.
Pour faire preuve d’originalité dans ce débat, on pourrait même soutenir qu’il s’agit d’un film scientifique, puisqu’il s’efforce d’appliquer la troisième loi de Newton à une situation sociale. Rappel :
Action et réaction : si un objet exerce une force F sur un second objet, celui-ci exerce à son tour une force -F sur le premier.
Il n’est pas difficile de chercher la force première, celle qui cause le mouvement : c’est la violence que les hommes exercent à l’encontre des femmes. Le dragueur lourd crée la peur (tout ici est dans le regard de l’actrice) et la peur libère une violence en retour. Sauf que la proportion n’est pas vérifiée, mais au contraire considérablement amplifiée. A partir de là, ni Newton ni le code pénal n’y trouvent leur compte.
Et c’est là qu’on bascule dans le fantastique (ou la terreur, ou l’horreur, voire le gore, puisqu’on trouve tous ces mots dans les comptes rendus critiques, avec celui de thriller, bien évidemment, puisqu’il va s’agir de savoir quand (ou si) on pourra démasquer le (ou la) coupable).
Quand on est (naît) femme et qu’on tombe dans un monde où le féminicide explose les statistiques, on comprend qu’on ait au moins symboliquement, au moins fictivement, des envies de meurtre. Afin que la peur (l’horreur, la terreur) enfin change de camp.
Les premiers parents, indifférents, n’ont rien de protecteurs. Alors ils sont froidement (ou plutôt chaudement) éliminés. Vincent Lindon, lui, hulkérisé aux piqûres anabolisantes, trouve les mots justes : « C’est à moi de te protéger. » Même peu efficace, malgré le rouge ici préféré au vert, ça marche, parce que cette folie déborde de l’amour qui manquait jusque-là.
La scène du bus, malheureusement devenue banale, est trop prévisible : la femme est la proie de brutes sexuellement excitées. A la différence de la fin, beaucoup plus ouverte, et que ne cautionne aucun fait divers : dans quel monde vivra ce monstre physiologique ? sera-t-il lui-même un monstre psychologique ? Et si c’est le cas, il est prévisible que sa culpabilité sera au moins aussi problématique que celle du monstre sorti de l’imagination de Mary Shelley, victime et dangereux à la fois.
Il fallait sans doute un film de ce genre pour réveiller une Croisette qu’on craignait passablement endormie. Si c’est le cas, cette réalisatrice décapante aura bien réussi son coup, puisque la palme suprême lui échoit.
Jean-Marie
Compléments :
Un fil (ténu, mais un fil quand même) avec l’autobiographie :
Aussi loin qu’elle s’en souvienne, Julia Ducournau a toujours porté des bagues. Le plus souvent, une à chaque doigt. « C’est comme une armure, décrit-elle. Lorsque je suis en représentation, elles me donnent un semblant de contenance et me font oublier mes pieds d’argile. Le poids du métal me rassure. »
(Le Monde)
Vingt-huit ans après Jane Campion pour « la Leçon de piano », Julia Ducournau est la seconde femme à se voir décerner la palme d’or et la première à la remporter seule (Campion, en 1993, a partagé la sienne avec Chen Kaige pour « Adieu ma concubine »). « Merci de reconnaître avec ce prix notre besoin avide et viscéral d’un monde plus inclusif et plus fluide » et « de laisser entrer les monstres », a déclaré Ducournau en recevant son prix des mains de Sharon Stone, à qui « Titane » rend hommage : l’arme de sa tueuse en série – une baguette à cheveux – est un clin d’œil au pic à glace de « Basic Instinct ».
Alexia, la machine à tuer de « Titane », est née d’un constat face aux agressions de rue. « Que le mec qui met la main au cul d’une fille ne craigne pas un instant pour sa vie me révolte. Cela présuppose qu’une fille est une victime désignée, incapable de violence. » Elle-même a pratiqué des sports de combat et avait pour habitude, bien avant MeToo, de sonder les mecs au bistrot pour les rabrouer violemment si leur vision des femmes laissait à désirer.
Enfant, elle a subi des paracentèses. « Une procédure médicale qui consiste à enfoncer une aiguille en métal très profondément dans le tympan sans anesthésie, raconte-t-elle dans “So Film”. Cela fait extrêmement mal ». Ainsi, quand Alexia transperce un visage dans « Titane », on perçoit le son du point de vue de la victime.
Diplômée de la Femis en scénario, comme Céline Sciamma, elle a découvert « Massacre à la tronçonneuse » à l’âge de 6 ans. Chantre de l’horreur, elle conçoit ses films comme des tragédies antiques et leur injecte un humour très contemporain. Ducournau explose les codes et fusionne les genres, pas seulement cinématographiques. « Je n’ai jamais eu le sentiment d’appartenir à un sexe », dit-elle, canonissime, du haut de son mètre 80.
(Le Nouvel Obs)
«Depuis toujours, il arrive fréquemment qu'on me prenne pour un garçon. Je l'ai très mal vécu plus jeune, jusqu'à la vingtaine : je me suis rasé la tête, et je n'en ai plus rien eu à faire. C'est aussi l'époque où mon féminisme s'est éveillé. Je m'identifie comme femme, mais il est très libérateur de s'extraire du regard des autres, et particulièremnt de celui des hommes.»
Un regard féminin?
Le corps, l’amour, le sexe et la maternité filmés par une femme, qui ne réduit à aucun moment son personnage à un objet : sur la Croisette, on a pu entendre, au lendemain de la projection de Titane, combien le travail de Julia Ducournau reflétait le «female gaze», ce fameux «regard féminin» trop rare au cinéma.
Une notion dans laquelle ne se reconnaît pas la réalisatrice : «Je travaille sur la question du genre dans mes films, mais celle du mien n'a aucun intérêt. Je ne fais pas un film du point de vue d’une femme. Je fais un film du point de vue de Julia Ducournau. Et qu’est-ce que c’est, Julia Ducournau ? Chacun peut avoir sa réponse. Moi, je sais que je vais passer ma vie à la chercher.» Et nous, à la regarder.
(Le Figaro)
À l’image du métal résistant et inoxydable souvent utilisé dans l’industrie, le long-métrage de la Française Julia Ducournau est un objet ouvragé pour festival : une série B habillée en smoking de film à thèse.
Multipliant les citations aux classiques de l’horreur, de Christine, de John Carpenter (1983), à Crash, de David Cronenberg (1996), Julia Ducournau cherche à s’inscrire dans leurs pas, avec un talent certain. Mais ses effets virent à l’esbroufe quand ils sont au service d’un gloubi-boulga idéologique mêlant mythologie, féminisme, identité sexuelle et transhumanisme. La cinéaste a d’ailleurs remercié le jury de reconnaître « le besoin d’un monde plus inclusif et plus fluide ». « Merci aussi au jury de laisser rentrer les monstres », a-t-elle ajouté. Le 7e art, de Georges Franju à David Lynch, ne l’avait pourtant pas attendue pour porter des monstres autrement plus subtils à l’écran…
(La Croix)
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qui concerne :
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Café repaire
Médiathèque Vierzon
Micro-Folie (Espace Maurice Rollinat)
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L'Antidote Bourges
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Nouveaux tarifs Ciné Lumière
Cours de cinéma en ligne ciclic
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COMPLEMENTS, PROGRAMMES, PHOTOS, BANDES ANNONCES,...
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http://cinelumiere-vierzon.info/
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Vous n'avez pas manqué de remarquer la rubrique ART ET ESSAI... et le lien
CINE RENCONTRES.
CINE RENCONTRES.
Tarif de 5 euros sur présentation de la carte d'adhérent de Ciné-rencontres à la caisse. (Ce tarif est appliqué uniquement sur les films sélectionnés dans le programme de Ciné-rencontres.)
N'hésitez pas à nous la demander.
Rappel du tarif d'adhésion: 10 euros pour un an (de date à date) avec possibilité d'affilier 2 personnes si on le souhaite pour ce montant (chacune aura sa carte, ce qui revient à 5 euros l'adhésion avec cette option couple" au sens très large: amis, relations,...). 5 euros pour étudiant ou chômeur (possibilité également d'adhésion "couple", ce qui revient alors à 2,50 euros).
Ne vous souciez pas de la date de renouvellement: nous vous contacterons le moment venu.
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Vous pouvez remplir cette fiche chez vous, après l'avoir copiée et collée (par exemple) dans un traitement de texte (Word,...).
Merci pour votre soutien.
Précision utile: les séances Ciné Rencontres sont ouvertes à tous, et pas seulement aux membres de l'association. Même chose pour notre pot d'après débat.
Facile de nous trouver. Il suffit de taper "cinégraphe" sur Google par exemple...
(capture d'écran du 27 septembre 2017).
Tiens... tiens... "abondante et variée"... Et si Ciné Rencontres y était un peu pour quelque chose en fin de compte?...
Autres tarifs au Ciné Lumière:
Berry républicain 2 décembre 2017
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