mercredi 30 mars 2022

MEDIA CRASH - QUI A TUÉ LE DÉBAT PUBLIC ?

                                              séance avec débat







  




MEDIA CRASH - QUI A TUÉ LE DÉBAT PUBLIC ?

16 février 2022 en salle / 1h 25min / Documentaire
De Valentine Oberti , Luc Hermann
Par Luc Hermann , Valentine Oberti





JEUDI 31  MARS 2022

20h30 






+ FILMS DEMANDES







Bonjour à toutes et tous,

Prochaine séance de Ciné-rencontres
Jeudi31 mars à 20h30,

LE FILM : MEDIA CRASH - QUI A TUÉ LE DÉBAT PUBLIC ?
de Valentine Oberti , Luc Hermann.

Bien cordialement - Edwige


Pour toute information, voir le blog 






SYNOPSIS

Il y a ce que vous voyez, ce que certains souhaitent que vous voyiez, et ce que vous ne voyez pas. Jamais la France n’a connu une telle concentration des médias privés. Quelques industriels milliardaires, propriétaires de télévisions, radios, journaux utilisent leurs médias pour défendre leurs intérêts privés. Au détriment de l'information d’intérêt public. En cachant ce qui est essentiel, en grossissant ce qui est accessoire, ces médias façonnent, orientent, hystérisent pour certains le débat. Avec la complicité de certains responsables politiques, qui s’en accommodent volontiers. Mediapart et Premières Lignes vous racontent les coulisses des grands médias.


















Le film (quand notre programme est connu) 
est également présenté sur RADIO TINTOUIN 
avec notre adhérent Jean-Luc aux commandes. 



Horaires des annonces Ciné Rencontres le vendredi:

9h15  12h15  14h15  16h15  17h25













 

      MEDIA CRASH     de        Valentine Oberti , Luc Hermann      



            c’est que le principe de la liberté de la presse n’est pas moins essentiel, n’est pas moins sacré que le principe du suffrage universel. Ce sont les deux côtés du même fait. Ces deux principes s’appellent et se complètent réciproquement. La liberté de la presse à côté du suffrage universel, c’est la pensée de tous éclairant le gouvernement de tous. Attenter à l’une, c’est attenter à l’autre.      VICTOR HUGO




Ordonnance du 26 août 1944

La Fédération nationale de la presse française (FNPF), adopte en  une « Déclaration des droits et des devoirs de la presse », qui affirme que « la presse n'est pas un instrument d'objet commercial mais un instrument de culture ». 

La presse a pour mission de « donner des informations exactes, défendre des idées, servir la cause du progrès humain », stipule cette déclaration





    Et aujourd'hui ? 9 grands patrons détiennent 90 pourcent des titres de la presse nationale ainsi que des stations de radio et de télévision. Ces mêmes patrons tissent leur toile et gobent des mouches qui s'y aventurent y compris les représentants du gouvernement en place, ainsi Marlène Schiappa s'englue dans l'émission de Cyril Hanouna. Le groupe de Vincent Bolloré emploie Hanouna pour hystériser les foules, on distille les propos fielleux D'Eric Zemmour, utilisé comme « carburant » pour faire de l'audience . Pour faire de l'argent autrement dit, pourtant un des ces patrons osera dire que c'est du mécénat.



    Le public prend sa dose, se shoote à l'héroïne du peuple. On s'intoxique et peu à peu les toxines s'infiltrent dans les arborescences de l'inconscient collectif, on distille la peur et les propos les plus infamants, « vus à a télé » par 1,5 millions de spectateurs en prime time, trouvent leur caution . Les réfugiés mineurs isolés de Zemmour tous  « voleurs, violeurs ou assasins » trouvent honteusement écho, on « fabrique du crétin » qui s'accroche comme un naufragé aux fausses vérités.  



    Que dire de Bernard Squarcini ancien directeur du renseignement intérieur, soupçonné d’avoir mobilisé ses réseaux d’enquêteurs privés afin d’espionner l’actuel député La France insoumise (LFI) François Ruffin et l’équipe du journal Fakir qu’il dirigeait alors. Liberté de la presse ? On infiltre la « mouvance Fakir » pour mieux la museler,  surtout pour empêcher ses membres devenus actionnaires de s'exprimer lors de de la grande messe de l'AG du groupe LVMH en avril 2013.


   Ruffin parlera d'une tentative « d'attentat oratoire » qui visiblement  terrorise Bernard Arnault et qui fera que l'on mobilisera les forces de l'Etat  contre la parole libre. La disproportion entre les « risques » encourus et les moyens pour éteindre le feu est flagrante.


    Pris en flagrant délit de banalisation de la désinformation, de la censure, de la justice à deux poids deux mesures.


VIVE LA PRESSE INDEPENDANTE  

John




Compléments (presque tous cités lors du débat): 




Déjà à Ciné Rencontres en 2012:




Le programme du CNR et les ordonnances de 1944

Le programme du CNR, adopté en 1944 sous le nom « Les jours heureux », annonçait notamment « la pleine liberté de pensée, de conscience et d’expression, la liberté de la presse, son honneur et son indépendance à l’égard de l’État, des puissances d’argent et des influences étrangères, la liberté d’association, de réunion et de manifestation ».

Ce programme est la principale source d’inspiration des ordonnances de 1944. Les principes qu’il énonce sont en outre réaffirmés dans les déclarations solennelles de la jeune Fédération nationale de la presse française (syndicat patronal), dans sa Déclaration des droits et des devoirs de la presse :

« Art. 1. La presse n’est pas un instrument de profit commercial, mais un instrument de culture ; sa mission est de donner des informations exactes, de défendre des idées, de servir la cause du progrès humain.

Art. 2. La presse ne peut remplir sa mission que dans la liberté et par la liberté.

Art. 3. La presse est libre quand elle ne dépend ni de la puissance gouvernementale ni des puissances d’argent mais de la seule conscience des journalistes et des lecteurs. »

En mai 1944, avant même le débarquement des Alliés, la première ordonnance du Gouvernement provisoire concerne le secteur de la presse. Trois autres ont suivi en août et septembre. Ces ordonnances ont pour objectif affiché d’éviter tout retour de la presse vénale du début du siècle et de régénérer un système qui s’était discrédité dans la collaboration.

Les journaux collaborateurs et leurs imprimeries sont mis sous séquestre et redistribués aux journaux issus de la résistance. La capitalisation des journaux doit être transparente, les actions nominatives, les prête-noms interdits, les concentrations horizontale et verticale sont prohibées et le directeur d’un journal, qui est obligatoirement son propriétaire, ne peut plus tirer ses principaux revenus d’une fonction industrielle ou commerciale :

« Dans le cas d’un hebdomadaire dont le nombre d’exemplaires tirés excède 50.000 ou d’un quotidien dont le nombre d’exemplaires tirés excède 10.000 nul ne peut exercer les fonctions de directeur de la publication ou de directeur délégué accessoirement à une autre fonction soit commerciale, soit industrielle, qui constitue la source principale de ses revenus et bénéfices. La même personne ne peut être directeur ou directeur délégué de plus d’un quotidien. » (Ordonnance du 26 août 1944)


Longtemps après...






Le si sensible domaine scolaire.


 

https://www.lexpress.fr/actualite/politique/fusion-editis-hachette-quand-le-nom-de-bollore-fait-trembler-le-monde-de-l-edition_2167399.html

 

Et soudain la voix se fait murmure. Attablée au café parisien Le Select, l'éditrice jette un coup d'oeil derrière son épaule droite, un autre derrière son épaule gauche, et lâche : "On n'a jamais vu un truc pareil." Le "truc" qui fait si peur à cette professionnelle du livre s'appelle Vincent Bolloré. Ou plus précisément la prise de contrôle par le milliardaire breton du groupe Lagardère, et donc de Hachette Livre, le leader de l'édition française, qui comprend, notamment, Grasset, Stock, Fayard, Calmann-Lévy, JC Lattès, Larousse, Hatier, le Livre de poche... Jusqu'ici, le grand patron détenait le n° 2 du secteur, Editis, via son groupe Vivendi. C'est-à-dire, notamment, Julliard, Plon, Perrin, Robert Laffont, Le Cherche Midi, 10/18, Bordas, Bouquins, Le Robert, Nathan, Pocket, la Découverte... Le rapprochement annoncé des deux entités secoue tout l'univers de l'édition. Impossible de savoir à l'avance à quoi ressemblera le nouveau mastodonte. "Je suis dans le secteur depuis quelques lunes. Mais avec ces fusions, je n'ai jamais vu une ambiance pareille, tout le monde est inquiet", résume l'éditrice Betty Mialet, ex-Julliard désormais à la tête de Mialet-Barrault éditeurs, dont les débuts remontent... à 1973. Le milieu du livre français est un monde à part : un tout petit marché (10 fois moins important que le secteur automobile, par exemple), à l'équilibre aussi précaire qu'un jeu de mikado. Enlevez un bâtonnet, et c'est tout l'édifice qui semble sur le point de s'écrouler. A deux mois de la présidentielle, la peur est bien sûr politique. Mais les enjeux sont avant tout économiques.

 



 

http://demain-lecole.over-blog.com/2022/02/bollore-risque-de-s-emparer-de-84-de-l-edition-en-parascolaire.de-74-en-scolaire.html

 

Antoine Gallimard : « La fusion entre Editis et Hachette Livre risque d’avoir des effets délétères sur la création littéraire française »

Le PDG de Madrigall explique, dans un entretien au « Monde », pourquoi  il se mobilise, avec d’autres éditeurs, contre l’opération annoncée par Vincent Bolloré.

Le PDG du groupe Madrigall (Gallimard, Flammarion, Casterman…) redoute un effet de souffle lié à la conjugaison des puissances de Vivendi et de Lagardère.

Quelle taille le nouveau groupe occuperait-il ?

Selon nos analyses, il concentrerait 52 % du top 100 des ventes de livres en France [selon des données GFK 2020 consolidées]. Dans le poche de littérature générale, selon ce même critère, sa part de marché atteindrait 78 %. Dans le secteur de l’éducation, si sensible socialement et politiquement, le constat est sans appel : 84 % en parascolaire, 74 % en scolaire… Il n’y a donc pas à douter que cette fusion créerait une situation de domination jamais atteinte sur le marché français, creusant un fossé énorme avec les autres entreprises d’édition, en captant en particulier les livres de plus grande diffusion.





Quelques jalons.









Berry républicain 2 juillet 2020




Berry républicain 25 janvier 2019

Le Canard enchaîné 4 avril 2018

Le Canard enchaîné 10 février 2016


Le Canard enchaîné 13 juin 2018





Le Canard enchaîné 18 septembre 2019

Le Canard enchaîné 24 février 2016

Le Canard enchaîné 24 juin 2020

Le Canard enchaîné 30 mai 2018

Charlie Hebdo 17 janvier 2018




Un film pour finir (1941).











+ FILMS DEMANDES


jeudi 31 mars 20h30

Media crash- qui a tué le débat public (documentaire)


jeudi 7 avril à 20h30

A demain mon amour (documentaire)


jeudi 14 avril 20h30

En corps de cédric clapish


jeudi 21 avril 20h30

Le monde d'hier ou seule la terre est éternelle (vostf)








N’hésitez pas à visiter la page de l’actualité du mois,
 qui concerne :

Actu Ukraine
Programmation Circuit CVL
Université populaire du pays de Vierzon
Café repaire
Médiathèque Vierzon
Micro-Folie (Espace Maurice Rollinat)
Vierzon Cinéma
Musée de Vierzon 
Le Café Ô Berry
Stéphane Branger y chante Mac Nab
Journée de la terre en Palestine
Clown philosophe
Ecopôle
Festival Guyane
Musique à la Décale
L'Antidote Bourges
Radio Tintouin
Nouveaux tarifs Ciné Lumière
Cours de cinéma en ligne ciclic



(Depuis le début du blog:)


En 2021, le blog a franchi le cap des 300 000 vues:



















LE SAVEZ-VOUS?
(La réponse s'obtient en cliquant sur les images)

"Parler pour tout dire."

               
 Ça concerne quoi?



         






COMPLEMENTS, PROGRAMMES, PHOTOS, BANDES ANNONCES,...
    Cliquez sur le lien ou sur l'image.

http://cinelumiere-vierzon.info/



Vous n'avez pas manqué de remarquer la rubrique ART ET ESSAI... et le lien
CINE RENCONTRES.







Carte d'adhérent
 Tarif de 5 euros sur présentation de la carte d'adhérent de Ciné-rencontres à la caisse.  (Ce tarif est appliqué uniquement sur les films sélectionnés dans le programme de Ciné-rencontres.)
N'hésitez pas à nous la demander.
Rappel du tarif d'adhésion: 10 euros pour un an (de date à date) avec possibilité d'affilier 2 personnes si on le souhaite pour ce montant (chacune aura sa carte, ce qui revient à 5 euros l'adhésion avec cette option couple" au sens très large: amis, relations,...). 5 euros pour étudiant ou chômeur (possibilité également d'adhésion "couple", ce qui revient alors à 2,50 euros).
Ne vous souciez pas de la date de renouvellement: nous vous contacterons le moment venu. 












Vous pouvez remplir cette fiche chez vous, après l'avoir copiée et collée (par exemple) dans un traitement de texte (Word,...). 


Merci pour votre soutien. 

















Précision utile: les séances Ciné Rencontres sont ouvertes à tous, et pas seulement aux membres de l'association. Même chose pour notre pot d'après débat.







Facile de nous trouver. Il suffit de taper "cinégraphe" sur Google par exemple...
(capture d'écran du 27 septembre 2017).










Tiens... tiens... "abondante et variée"... Et si Ciné Rencontres y était un peu pour quelque chose en fin de compte?...


Autres tarifs au Ciné Lumière: 


Berry républicain 2 décembre 2017



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