séance avec débat
est également présenté sur RADIO TINTOUIN
cinématographiques vierzonnaises :
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Bonne écoute.
Jean-Luc
MEDIA CRASH de Valentine Oberti , Luc Hermann
c’est que le principe de la liberté de la presse n’est pas moins essentiel, n’est pas moins sacré que le principe du suffrage universel. Ce sont les deux côtés du même fait. Ces deux principes s’appellent et se complètent réciproquement. La liberté de la presse à côté du suffrage universel, c’est la pensée de tous éclairant le gouvernement de tous. Attenter à l’une, c’est attenter à l’autre. VICTOR HUGO
Ordonnance du 26 août 1944
La Fédération nationale de la presse française (FNPF), adopte en une « Déclaration des droits et des devoirs de la presse », qui affirme que « la presse n'est pas un instrument d'objet commercial mais un instrument de culture ».
La presse a pour mission de « donner des informations exactes, défendre des idées, servir la cause du progrès humain », stipule cette déclaration
Et aujourd'hui ? 9 grands patrons détiennent 90 pourcent des titres de la presse nationale ainsi que des stations de radio et de télévision. Ces mêmes patrons tissent leur toile et gobent des mouches qui s'y aventurent y compris les représentants du gouvernement en place, ainsi Marlène Schiappa s'englue dans l'émission de Cyril Hanouna. Le groupe de Vincent Bolloré emploie Hanouna pour hystériser les foules, on distille les propos fielleux D'Eric Zemmour, utilisé comme « carburant » pour faire de l'audience . Pour faire de l'argent autrement dit, pourtant un des ces patrons osera dire que c'est du mécénat.
Le public prend sa dose, se shoote à l'héroïne du peuple. On s'intoxique et peu à peu les toxines s'infiltrent dans les arborescences de l'inconscient collectif, on distille la peur et les propos les plus infamants, « vus à a télé » par 1,5 millions de spectateurs en prime time, trouvent leur caution . Les réfugiés mineurs isolés de Zemmour tous « voleurs, violeurs ou assasins » trouvent honteusement écho, on « fabrique du crétin » qui s'accroche comme un naufragé aux fausses vérités.
Que dire de Bernard Squarcini ancien directeur du renseignement intérieur, soupçonné d’avoir mobilisé ses réseaux d’enquêteurs privés afin d’espionner l’actuel député La France insoumise (LFI) François Ruffin et l’équipe du journal Fakir qu’il dirigeait alors. Liberté de la presse ? On infiltre la « mouvance Fakir » pour mieux la museler, surtout pour empêcher ses membres devenus actionnaires de s'exprimer lors de de la grande messe de l'AG du groupe LVMH en avril 2013.
Ruffin parlera d'une tentative « d'attentat oratoire » qui visiblement terrorise Bernard Arnault et qui fera que l'on mobilisera les forces de l'Etat contre la parole libre. La disproportion entre les « risques » encourus et les moyens pour éteindre le feu est flagrante.
Pris en flagrant délit de banalisation de la désinformation, de la censure, de la justice à deux poids deux mesures.
VIVE LA PRESSE INDEPENDANTE
John
Compléments (presque tous cités lors du débat):
Déjà à Ciné Rencontres en 2012:
Le programme du CNR et les ordonnances de 1944
Le programme du CNR,
adopté en 1944 sous le nom « Les jours heureux », annonçait
notamment « la pleine liberté de pensée, de conscience et
d’expression, la liberté de la presse, son honneur et son indépendance à
l’égard de l’État, des puissances d’argent et des influences étrangères, la
liberté d’association, de réunion et de manifestation ».
Ce programme est la
principale source d’inspiration des ordonnances de 1944. Les principes qu’il
énonce sont en outre réaffirmés dans les déclarations solennelles de la jeune
Fédération nationale de la presse française (syndicat patronal), dans sa
Déclaration des droits et des devoirs de la presse :
« Art. 1. La presse
n’est pas un instrument de profit commercial, mais un instrument de
culture ; sa mission est de donner des informations exactes, de défendre
des idées, de servir la cause du progrès humain.
Art. 2. La presse ne peut
remplir sa mission que dans la liberté et par la liberté.
Art. 3. La presse est libre quand elle ne
dépend ni de la puissance gouvernementale ni des puissances d’argent mais de la
seule conscience des journalistes et des lecteurs. »
En mai 1944, avant même
le débarquement des Alliés, la première ordonnance du Gouvernement provisoire
concerne le secteur de la presse. Trois autres ont suivi en août et septembre.
Ces ordonnances ont pour objectif affiché d’éviter tout retour de la presse
vénale du début du siècle et de régénérer un système qui s’était discrédité
dans la collaboration.
Les journaux
collaborateurs et leurs imprimeries sont mis sous séquestre et redistribués aux
journaux issus de la résistance. La capitalisation des journaux doit être
transparente, les actions nominatives, les prête-noms interdits, les
concentrations horizontale et verticale sont prohibées et le directeur d’un
journal, qui est obligatoirement son propriétaire, ne peut plus tirer ses
principaux revenus d’une fonction industrielle ou commerciale :
« Dans le cas d’un hebdomadaire dont le
nombre d’exemplaires tirés excède 50.000 ou d’un quotidien dont le nombre
d’exemplaires tirés excède 10.000 nul ne peut exercer les fonctions de
directeur de la publication ou de directeur délégué accessoirement à une autre
fonction soit commerciale, soit industrielle, qui constitue la source
principale de ses revenus et bénéfices. La même personne ne peut être directeur
ou directeur délégué de plus d’un quotidien. » (Ordonnance du 26 août
1944)
Longtemps après...
Et
soudain la voix se fait murmure. Attablée au café parisien Le Select,
l'éditrice jette un coup d'oeil derrière son épaule droite, un autre derrière
son épaule gauche, et lâche : "On n'a jamais vu un truc pareil." Le
"truc" qui fait si peur à cette professionnelle du livre s'appelle
Vincent Bolloré. Ou plus précisément la prise de contrôle par le milliardaire
breton du groupe Lagardère, et donc de Hachette Livre, le leader de l'édition
française, qui comprend, notamment, Grasset, Stock, Fayard, Calmann-Lévy, JC
Lattès, Larousse, Hatier, le Livre de poche... Jusqu'ici, le grand patron
détenait le n° 2 du secteur, Editis, via son groupe Vivendi. C'est-à-dire,
notamment, Julliard, Plon, Perrin, Robert Laffont, Le Cherche Midi, 10/18,
Bordas, Bouquins, Le Robert, Nathan, Pocket, la Découverte... Le rapprochement
annoncé des deux entités secoue tout l'univers de l'édition. Impossible de
savoir à l'avance à quoi ressemblera le nouveau mastodonte. "Je suis dans
le secteur depuis quelques lunes. Mais avec ces fusions, je n'ai jamais vu une
ambiance pareille, tout le monde est inquiet", résume l'éditrice Betty
Mialet, ex-Julliard désormais à la tête de Mialet-Barrault éditeurs, dont les
débuts remontent... à 1973. Le milieu du livre français est un monde à part :
un tout petit marché (10 fois moins important que le secteur automobile, par
exemple), à l'équilibre aussi précaire qu'un jeu de mikado. Enlevez un
bâtonnet, et c'est tout l'édifice qui semble sur le point de s'écrouler. A deux
mois de la présidentielle, la peur est bien sûr politique. Mais les enjeux sont
avant tout économiques.
Antoine Gallimard : « La fusion entre
Editis et Hachette Livre risque d’avoir des effets délétères sur la création
littéraire française »
Le PDG de Madrigall
explique, dans un entretien au « Monde », pourquoi il se
mobilise, avec d’autres éditeurs, contre l’opération annoncée par Vincent
Bolloré.
Le PDG du groupe Madrigall (Gallimard,
Flammarion, Casterman…) redoute un effet de souffle lié à la conjugaison des
puissances de Vivendi et de Lagardère.
Quelle taille le nouveau
groupe occuperait-il ?
Selon nos analyses, il concentrerait 52 % du top 100 des
ventes de livres en France [selon des données GFK 2020
consolidées]. Dans le poche de littérature générale, selon ce même
critère, sa part de marché atteindrait 78 %. Dans le secteur de
l’éducation, si sensible socialement et politiquement, le constat est sans
appel : 84 % en parascolaire, 74 % en scolaire… Il n’y a donc
pas à douter que cette fusion créerait une situation de domination jamais
atteinte sur le marché français, creusant un fossé énorme avec les autres
entreprises d’édition, en captant en particulier les livres de plus grande
diffusion.
Berry républicain 25 janvier 2019
Le Canard enchaîné 4 avril 2018
Le Canard enchaîné 10 février 2016
Le Canard enchaîné 24 février 2016
Le Canard enchaîné 24 juin 2020
Le Canard enchaîné 30 mai 2018
Charlie Hebdo 17 janvier 2018
Un film pour finir (1941).
+ FILMS DEMANDES
jeudi 31 mars 20h30
Media crash- qui a tué le débat public (documentaire)
jeudi 7 avril à 20h30
A demain mon amour (documentaire)
jeudi 14 avril 20h30
En corps de cédric clapish
jeudi 21 avril 20h30
Le monde d'hier ou seule la terre est éternelle (vostf)
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